Viens mon ange sur ma dérive,
Viens mon ange sur ma douleur,
Quand aucun cri ne me délivre,
Viens lentement bannir mes peurs.
Viens mon ange, viens me sourire,
Oublier la mort qui sans merci,
Enterre le plus doux des souvenirs,
Etreint les corps, suce la vie.
Allez viens, ne fais pas le fier,
Pense que l’on peut oublier,
Tous ces démons noirs qui se terrent,
Dans la ferveur d’un baiser.
Allez viens, te fais pas prier,
Souviens toi qu’on est des étincelles
Que rien ne peut plus ranimer
Pour peu qu’on nous brise les ailes.
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Viens mon ange sur ma brûlure,
Viens mon ange sur mes remords,
Bannir cette douce déchirure
Dans la chaleur de nos corps.
Viens mon ange sur mon désir
Pour ne plus heurter le silence,
Quand tout s’effondre, que tout chavire
Dans la cicatrice de l’absence.
Allez viens, ne fais pas le fier,
Pense que l’on peut oublier,
Tous ces démons noirs qui se terrent
Dans la ferveur d’un baiser.
Allez viens, ne fais pas le fier,
Il y a tant d’autres choses à mépriser,
L’argent qui cause guerre et misère,
Moi ma fortune c’est d’être enlacée. |
Viens mon ange sur ma tempête,
Repousser les sombres corridors.
Humilier le vent, nos cris de mouette
Dans la solitude de nos ports.
Viens mon ange sur ma blessure,
Viens mon ange saigner le froid,
Crever cette lente déchirure,
Crever ce ciel où je me noie.
Allez viens, ne fais pas le fier,
Il y a tant d’autres choses à mépriser,
L’argent qui cause guerre et misère,
Moi ma fortune c’est d’être enlacée.
Allez viens te fais pas prier,
Te crois-tu donc immortel,
Alors que rien ne peut empêcher
Les rides d’atteindre ta citadelle. |