Un soir de Septembre

A croiser ta route, un soir de Septembre,
Quand vient l’étincelle tout au fond de mes membres.
J’ai laissé lentement battre ma peur,
Refuser un moment qu’il s’agissait de mon cœur.

S’approprier le doute quand tu deviens lointain,
Souffrir et s’épuiser de te tendre une main.
Echapper à la fièvre quand on n’ose pas
Faire de nous deux un rêve qui s’envole déjà.

Pourtant ça semble si facile de s’appartenir,
Mais on choisit souvent de se fuir pour mieux revenir.
On en a eu des tourments comme un début d’hiver,
Chaque fois, il faut du temps, chaque fois c’est l’enfer.

Puis tu me souffles ta nuit dans un de tes baisers.
Moi, j’écoute le bruit, la peau, les draps froissés.
Et soulever tes cils, te chercher derrière si loin
Si nos ombres vacillent un soir de Saint-Valentin.

Et revivre à ta bouche qui vient et s’effarouche,
Provoquer ton sang qui bouillonne et me prend.
J’ai noyé mon âme plus profond que tes reins,
Chaque fois que tu prends mon visage tes mains.

Maintenant qu’on sait construire notre histoire,
Que l’on s’apprend, que c’est mieux à deux dans le noir.
Même s’il y a des tourments, on est là à rester
Chaque fois qu’on se surprend, chaque fois à s’aimer.

Jusqu’à noyer nos âmes plus profond que nos reins,
Chaque fois que l’on se prend nos visages entre nos mains.
Peut-être qu’un jour prochain, peut-être qu’un soir de Septembre,
Nous déciderons enfin toi et moi de vivre ensemble.

Leelou K